Faculté des Sciences |
Journée de Mathématique et de Sciences
Jeudi 6 avril 2000 |
Comme les années précédentes, nous organisons en
2000 une journée de mathématique et de sciences à
l'intention des élèves de 5ème et 6ème
années de l'enseignement secondaire. La date retenue cette
année est le jeudi 6 avril.
Nous avons prévu des exposés en mathématique,
informatique, physique, chimie et biologie, certains sont à
l'interface de deux disciplines. Ils sont accessibles à tous.
Vous trouverez ci-dessous le programme de cette journée.
Si vous le désirez, vous pourrez également prendre le
repas de midi, avec vos élèves, au Restaurant
Universitaire (Prix : 110 francs, boissons non comprises).
Afin de nous permettre de mieux préparer cette séance,
nous vous invitons à compléter et à nous
renvoyer le bulletin réponse avant
le 15 mars prochain (n'oubliez pas d'indiquer les exposés
choisis ainsi que le nombre d'élèves qui y
participeront). Des modifications pourraient être
apportées à l'horaire prévu au cas où le
nombre d'inscriptions dépasserait la capacité des
amphithéâtres disponibles.
Des visites de laboratoire vous sont également
proposées, selon le schéma indiqué en annexe. Si
une telle visite vous intéresse, veuillez remplir le tableau
correspondant. Veuillez cependant noter que nous ne pouvons vous
garantir que toutes les demandes seront honorées.
Les exposés auront lieu dans le bâtiment des Grands
Amphithéâtres, situé Avenue du Champ de Mars,
à côté du Restaurant Universitaire.
9h30 - 10h30 |
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10h45 - 11h45 |
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13h30 - 14h30 |
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14h45 - 15h45 |
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Emile BIEMONT. Phénomènes
lumineux dans le ciel
L'atmosphère terrestre est le siège de multiples
phénomènes lumineux dont certains sont familiers
à chacun d'entre nous (arcs-en-ciel, mirages,...). D'autres
sont beaucoup plus rares (halos, parhélies,...) ou difficiles
à observer sous nos latitudes (aurores polaires,...). Le but
de la conférence consistera à présenter les
principaux météores et à expliquer les principes
physiques qui président à leur formation.
L'exposé sera agrémenté par la projection de
nombreuses diapositives.
Maurice BOFFA. La
caractéristique d'Euler
Dans un polygone, le nombre S de sommets est égal au
nombre A d'arêtes. Autrement dit: S-A=0. Pour un
polyèdre (régulier ou non) ayant S sommets, A
arêtes et F faces, Euler (vers 1750) a établi la
formule suivante: S-A+F=2. Les membres de gauche des formules
précédentes portent aujourd'hui le nom de caractéristique
d'Euler. Celle-ci, désignée par la lettre grecque c,
ne s'applique pas seulement aux polygones et polyèdres, mais
à beaucoup d'autres objets géométriques. Elle
caractérise la forme globale de ceux-ci, en ce sens qu'une
déformation continue d'un objet géométrique ne
change pas sa caractéristique d'Euler. En particulier, c(polygone)
= c(cercle) et c(polyèdre)
= c(sphère). Plus
généralement, c(hyperpolyèdre)
= c(hypersphère) = 0 ou 2, suivant
qu'on est dans un hyperespace de dimension paire ou impaire. Dans
celui de dimension 4 par exemple, on a c(hypercube)
= 0, ce qu'on peut vérifier concrètement, car cet
hypercube possède 16 sommets, 32 arêtes, 24 faces planes
et 8 faces cubiques, de sorte que 16-32+24-8=0.
Michel BOUGARD. Il y a 200
ans Volta inventait la pile électrique
Après avoir rapidement évoqué les débuts
de l'électricité comme objet d'études
scientifiques (Franklin, Coulomb), on présentera les
éléments de la controverse qui, à la fin du
XVIIIème siècle, opposa les italiens Galvani et Volta
à propos du fluide électrique mis en évidence
dans diverses expériences.
Après avoir informé plusieurs de ses collègues
européens, c'est finalement à la Royal Society de
Londres qu'Alessandro Volta adressa le détail de ses
recherches à propos d'un dispositif permettant la production
d'électricité. C'est le 26 juin 1800 que la
communication de Volta (avec le schéma de son appareil
électro-moteur, la future pile
électrique) fut lue devant les membres de la Royal Society.
Dès ce moment, l'exploitation de la pile en chimie permit la
découverte de nombreux nouveaux éléments. Le
britannique Davy isola ainsi le baryum, le strontium, le calcium et
le magnésium. Plus tard (1810), Davy identifia aussi le chlore
par électrolyse.
L'exposé permettra d'évoquer aussi les principales
explications proposées par les chimistes du début du
XIXème siècle pour interpréter
l'électrolyse de l'eau et la production des gaz
hydrogène et oxygène. Ce sera ainsi l'occasion de voir
comment l'imagination des scientifiques fut sollicitée par le
fait expérimental, avec son lot de théories
périmées, d'explications fantaisistes, mais aussi
d'intuitions géniales.
Yves BRIHAYE. Le
modèle des interactions électro-faibles. Sept Prix
Nobel... Pourquoi ?
En septembre 1999, le Comité Nobel attribuait le Prix Nobel
à deux physiciens hollandais: G. t'Hooft et M. Veltman. La
justification de ce choix: Pour avoir clarifié les
aspects théoriques du modèle des interactions
électro-faibles. Ce choix porte, actuellement, à
sept le nombre de Prix Nobel de physique attribués pour ce qui
restera certainement un monument de la Physique fondamentale, à
savoir:
d'une part, la construction d'équations mathématiques
cohérentes qui unifient les interactions
électromagnétiques (telle que, par exemple, la
répulsion et l'attraction de charges électriques) et
faibles (telle que, par exemple, la désintégration d'un
neutron en trois particules);
Au siècle dernier, le physicien J.C. Maxwell avait
réussi le tour de force d'unifier en de mêmes
équations non seulement les interactions électriques et
magnétiques, mais aussi l'optique. Nul doute que si le Prix
Nobel avait existé à cette époque, J.C. Maxwell
l'aurait obtenu. Ce grand progrès théorique, qui a
forgé la relativité restreinte d'Einstein, est à
la base de l'explosion des technologies électriques et
électroniques que nous connaissons aujourd'hui.
Cent ans après Maxwell, on peut dire que la théorie
électro-faible constitue l'étape suivante vers
l'unification complète des interactions fondamentales de la matière.
L'exposé sera axé autour des points suivants:
un historique des événements,
Véronique BRUYERE. Voyager
dans un graphe
L'origine de la théorie des graphes remonte à 1736,
avec le problème des sept ponts de Königsberg
résolu par le mathématicien Leonhard Euler.
Königsberg était traversée par la rivière
Pregel qui coulait de part et d'autre de l'île de Kneiphof;
cette ville possédait sept ponts.
Euler demanda s'il était possible, en partant d'un endroit
donné, d'y revenir en ayant passé une fois sur chaque
pont et une fois seulement.
Sur le site Internet de la RATP, un programme calcule et affiche le
chemin le plus rapide entre deux stations de métro introduites
par l'utilisateur. Ce programme s'appuie sur des techniques issues de
la théorie des graphes.
Dans cet exposé, on montrera comment formaliser et
résoudre les deux problèmes décrits, grâce
à la notion de graphe. La solution du premier problème
est simple, celle du second nécessite un peu de calcul matriciel.
Claude GABRIEL et Francesco LO BUE.
Voyage à travers le système solaire
Depuis la fin des années 60, notre Système solaire est
sillonné par des sondes spatiales, qui nous ont
révélé des mondes fascinants, tous
différents et riches en spectacles grandioses. Nous vous
invitons à revivre les grandes heures de cette exploration, et
à découvrir, entre autres, les mille et une facettes de
la planète des volcans, Vénus, ou les mondes hors du
commun qui entourent Jupiter, la planète géante au
visage tourmenté d'ouragans perpétuels. Nous vous
convions également à une visite de la mythique
planète Mars, depuis le survol de ses gigantesques volcans
jusqu'à la plongée vertigineuse dans ses canyons
démesurés, ainsi qu'à une traversée du
cortège de satellites et d'anneaux de la lointaine Saturne.
Cet exposé, que nous voulons vivant et dynamique, sera
abondamment illustré par les dernières images
capturées aux quatre coins de notre merveilleuse plage d'univers.
Pierre GILLIS. Physique et musique
La musique n'est pas seulement du bruit. Son histoire est à la
fois celle de la domestication des bruits et des sons, et celle de la
mise au point de conventions de plus en plus sophistiquées.
Comprendre comment la physique des instruments de musique, dont il
faut bien s'accommoder, a pu être contournée, adoucie,
comment on a pu composer avec elle, tout en préservant un
espace à l'arbitraire, sans lequel la créativité
ne serait qu'un vain mot, comprendre en quoi les conventions du
langage musical sont issues des contraintes naturelles: l'ordre du
jour proposé est ambitieux, et nous emmènera sur des
chemins de traverse déjà parcourus par Fourier et
quelques autres.
Jonathan ILROY. L'informatique
parallèle ou le monde des super-ordinateurs
Dans cet exposé, nous allons aborder les principes du travail
en parallèle sur des ordinateurs. Dans un premier temps, nous
montrons que certaines applications ne sont pas adaptées pour
des ordinateurs classiques séquentiels, vu la puissance de
calculs qu'elles nécessitent. Nous allons donner quelques
brefs exemples de ces applications. Ensuite, nous classifions les
machines parallèles et détaillons leurs architectures
internes, ainsi que les communications ayant lieu dans ces
ordinateurs. Nous donnons quelques exemples de machines
parallèles existantes. L'exposé se termine par un
exemple d'application détaillé.
Référence : Introduction to parallel Computing.
Kumor et all., Benjamin/Commings Publishing Company Inc., 1994.
Nadine JOELANTS, Christian MICHAUX
et Frédéric POURBAIX. Bifurcation de Feigenbaum
et attracteurs
Le nombre d = 4,6692016..., appelé
la constante de Feigenbaum ne vous est probablement pas connu, et
pourtant cette constante semble être sous-jacente dans la
description de nombreux phénomènes physiques,
biologiques et chimiques. Ces phénomènes sont
regroupés sous le terme chaos. Par exemple, dans
l'écoulement de l'eau sortant d'un robinet !
Le premier exemple historique où un phénomène de
chaos apparaît est dû au mathématicien belge P.F.
Verhulst (1804-1849) qui étudiait l'évolution de la
taille d'une population en fonction des conditions environnementales.
On étudiera en détail cet exemple basé sur la
fonction du second degré f(x) = 2x(1-x) ou plus
généralement f(x) = 4l x(1-x)
où l est un réel fixé
dans l'intervalle [0,1].
Des phénomènes comme les turbulences (que vous
expérimentez lors d'un vol en avion) et le rythme cardiaque
relèvent de cette théorie. Dans cet exposé
mathématique, de la théorie des attracteurs les aspects
informatiques, physiques et même chimiques où
biologiques seront également abordés.
Pour la compréhension de cet exposé, seule une
connaissance du second degré est essentielle; une connaissance
des équations de la notion de dérivée d'une
fonction et de son interprétation graphique est utile.
Références
Predrag Cvitanovic, Universality in Chaos, 2ème édition,
Adam Hilger 1989 (Une collection de réimpressions d'articles
de vulgarisation et spécialisés sur le sujet par les
meilleurs mathématiciens du domaine).
Mitchell J. Feigenbaum, Universal Behaviour in Nonlinear Systems, Los
Alamos Science 1 (1980), 4-27.
David Ruelle, Strange Attractors, The Mathematical Intelligencer 2
(1980), 126-137.
Denis NONCLERCQ. La
maladie du sommeil et autres maladies induites par les trypanosomes
Les trypanosomiases regroupent un ensemble de maladies tropicales
provoquées par des protozoaires flagellés (
trypanosomes) parasites des vertébrés. Ces affections
parasitaires touchent chaque année plusieurs dizaines de
millions d'êtres humains aussi bien en Amérique du Sud
(maladie de Chagas) que sur le continent africain (maladie du sommeil).
Au cours de notre exposé, nous aborderons la morphologie de
ces parasites, leurs cycles de vie, leurs divers modes de
transmission ainsi que les symptômes caractéristiques
qu'ils occasionnent. Nous examinerons également la
stratégie adaptative mise en uvre par les trypanosomes
pour échapper aux défenses immunitaires de leurs
hôtes. Enfin, nous passerons en revue les moyens actuels de
lutte contre ces maladies et les perspectives dans la recherche de
nouveaux traitements.
Jozsef ORSZAGH. Epurer ou
assainir : un choix lourd de conséquences
Maîtriser la pollution des eaux est un des grands défis
de notre temps. La gestion des eaux usées domestiques en est
un des éléments. Au point de vue scientifique et
technique, plusieurs approches peuvent être envisagées,
le tout est de savoir ce que l'on vise: les performances
épuratoires ou les performances environnementales.
Alain ROCH. La chimie
physique au service de l'archéologie: méthodes de datation
Le premier succès de la chimie ou plus
précisément de la radiochimie dans l'étude de
l'histoire de l'Univers et de l'Homme fut la détermination
exacte de l'âge de la terre.
Dans le cadre des événements de la préhistoire,
la technique la plus usuelle et la plus précise de datation
est basée sur la mesure du radiocarbone quatorze. Cette
très bonne précision dans la détermination de
l'âge est le fruit d'une meilleure connaissance de
l'évolution de la quantité de carbone quatorze produit
dans les 80.000 dernières années et d'une meilleure
sensibilité dans les techniques de mesure du radiocarbone.
Pour dater des céramiques ou d'autres échantillons ne
contenant pas de carbone il est possible de faire appel à la
thermoluminescence ou l'EPR. Enfin, le développement de
techniques d'analyse de plus en plus élaborées telle
que la chromatographie haute performance couplée à la
spectroscopie de masse permet de répondre à des
questions autres que l'âge d'un objet. Par exemple, l'analyse
des résidus organiques présents dans la vaisselle
découverte dans la tombe du Roi Middas permet de
déterminer le menu des festins donnés il y a plus de 2700 ans.
L'exposé mettra l'accent sur les principes à la base de
ces différentes méthodes d'investigation de notre passé.
Etablissement :
Adresse :
Numéro de téléphone :
Numéro de Fax :
Professeur responsable :
Adresse personnelle :
Adresse Email :
Nombre approximatif d'élèves présents à l'exposé :
N°1: |
N°5: |
N°9: |
N°2: |
N°6: |
N°10: |
N°3: |
N°7: |
N°11: |
N°4: |
N°8: |
N°12: |
Visites de laboratoires souhaitées :
Laboratoire |
Durée/Visite |
Nbre de participants |
Moment approximatif de la journée |
Cercle d'Astronomie |
1 heure |
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Atelier: Faire et défaire: la magie des nuds |
45 minutes |
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Biologie et Embryologie |
20 minutes |
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Biologie marine |
20 minutes |
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Chimie biologique |
30 minutes |
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Chimie inorganique et analytique (LASSIE) |
1 heure |
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Chimie organique (Spectrométrie de masse) |
30 minutes |
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Zoologie |
30 minutes |
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Nombre de repas à prévoir au Restaurant Universitaire au prix de 110 F (boissons non comprises): .......
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